Les loups dans la bergerie ( PV libre )

La bête avançait à pas feutré dans la fraîcheur du crépuscule. L'herbe haute et tendre s’aplatissait sous son poids pour se retendre souplement et reprendre sa forme initial. Le vent frais fouetter gentiment les moustaches de la louve. La lune montée lentement dans le ciel d'encre. Les rares nuages qui passaient flotter mollement dans l'air. La louve se faufila silencieusement sous le grillage par un petit trou sans-doute creusé par un lapin ou une belette. La petite maison du berger ressemblait à une très vielle cabane de jardin que l'on aurait trop longtemps laissé sans soin et où la nature aurait repris ses droits.

Pourtant la lumière d'une bougie danser dans la petite maisonnette laissant valser les ombres contre les fenêtres. Un petit homme âgé et voûter était assis devant la bougie et la regarder d'un regard plein de sagesse et de bonté. La louve blanche passa à proximité du poulailler où les poules et les poulets dormaient déjà depuis quelques heures. Sur un talus plus loin, le coq dormait paisiblement à la lumière des étoiles. Elle continua son chemin pour arriver devant une vielle bâtisse en bois qui semblait branlante et fragile. La bête pénétra en silence dans la bergerie où un grand enclos utiliser presque toute la place.

Le noir était total dans la vielle bâtisse. Les brebis étaient rassembler au centre de leur enclos et semblaient déjà bien agité. La louve sût immédiatement qu'un autre loup était déjà présent. Lentement elle se faufila dans l'enclos à la recherche de l'autre carnivore. Les moutons s'écartaient activement sur le passage de la louve comme s'ils avaient vu un fantôme. Le ventre presque sur le sol, la louve était arrivée à l'autre bout de l'enclos. Aucun autre loup ne s'était manifester durant sa traverser, mais la louve s'avait par expérience qu'elle n'était pas seule.

Les deux grands yeux jaunes et perçants de la louve brillaient avec intensité dans le noir, à la recherche d'un quelconque indice. Un craquement sonore près d'une barrière avertis la louve qu'elle avait visée juste. Les herbivores étant rassemblé au milieu, il était impossible que ce soit l'un d'eux. A pas feutré, la louve s'approcha de la barrière qui venait de craquer. C'est alors qu'elle distingua les contours d'un autre loup ou, d'une autre louve. Se redressant de toute sa taille, la louve fixa l'autre avec un regard méfiant.